Olivier Benghezal, président de Pacifico Communication

La communication est devenue aujourd’hui un enjeu primordial pour les entreprises qui doivent sans cesse se démarquer sur un marché toujours plus concurrentiel.

Olivier Benghezal, fondateur et président de l’agence Pacifico Communication, tente chaque jour de répondre à ces problématiques.

Olivier Benghezal : Je suis Olivier Benghezal, président de la société Pacifico Communication, agence de communication.

Notre slogan « Pacifico Communication, l’agence au service de votre image » que ce soit, en digital, en print et maintenant objets et textiles logotés.

Depuis combien de temps exercez-vous votre activité ?

O.B : Pacifico existe depuis 2006, mais je suis dans la communication depuis 1990. J’ai été familiarisé avec la communication depuis toujours grâce à mon père qui avait une agence. Spécialisé dans le print, j’ai démarré chez lui, et j’ai pu passer chez les imprimeurs, les photograveurs, à la base de ces métiers pour mieux les comprendre. C’est mieux et plus intéressant de connaître le fonctionnement de ces métiers afin de bien les proposer aux clients et ainsi choisir une solution adaptée à chaque cas.

Quel a été votre parcours ? 

O.B : J’ai donc débuté chez mon père, période durant laquelle j’ai appris les différents métiers de la communication de l’époque. Ensuite internet et les premières nouvelles technologies numériques sont arrivées. J’ai alors créé, au sein de son agence, le département multimédia. J’ai ensuite monté ma société, Kaolack, spécialisée dans le digital, et nous avons fait les premiers sites, cd-ro, e-learning pour l’Alliance Française, Accor, Total, ou encore EDF/GDF. C’étaient les balbutiements de la bulle internet qui a fini par exploser en 2000, donc on a explosé avec.

J’ai rebondi en retravaillant en agence pour finalement créer Pacifico Communication en 2006. Mon fonctionnement est assez particulier, car je fais appel des partenaires, parce que le métier évolue constamment aujourd’hui. Par exemple, pour le digital, chacun à sa spécialité : réseaux sociaux, réalité virtuelle, réalité augmentée, ce qui me permet d’offrir un grand panel de choix au vu des demandes variés que je reçois de mes clients. La partie objets publicitaires et textiles avec toute une partie RSE qui est aujourd’hui non négligeable : coton recyclé, produit écologique, fabrication plutôt européenne (circuit plus court). Notre cible actuellement est les PME, PMI et les Institutionnels.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce que vous faites ?

O.B : J’y ai trouvé une liberté d’action en plus de l’évolution perpétuelle du métier qui permet de ne pas rentrer dans une routine. Il faut constamment réfléchir et ce n’est en aucun cas répétitif. Il faut comprendre le client, s’adapter à ses besoins tout en étant force de proposition sur ce qui est faisable ou non. Il ne faut pas faire pour faire, mais faire ce qui est utile.

Quelles sont les qualités indispensables pour faire ce métier ?

O.B : Il faut être créatif et en veille constante, surtout avec les nouvelles technologies digitales qui changent très vite. En 2014, pour Total, on avait utilisé la réalité virtuelle avec un masque Oculus immersif permettant de voir le parcours du carburant dans le moteur : pratiquement 6 000 personnes sont venues sur le stand. C’était le début de la technologie immersive.

Que préférez-vous dans votre métier ?

O.B : Le côté touche à tout, on voit plusieurs secteurs, et notamment le fait de proposer aux clients des nouveaux produits. Pour Total par exemple, on avait l’habitude de faire des vidéos de présentation produits et on leur a proposé la réalité augmentée pour présenter en éclater leur pompe à essence grâce à une appli pour smartphone et tablette.

Quelles sont les difficultés du métier, ou les erreurs à éviter ?

O.B : Ne pas toujours dire oui au client. S’il fait appel à vous, c’est que vous êtes un spécialiste dans votre domaine, lui dans le sien. Si vous lui dîtes que quelque chose doit se faire d’une certaine manière et qu’il insiste pour autre chose, mais que vous n’avez pas la solution, il faut savoir dire non à un client. Ce n’est absolument pas négatif. Sinon personne n’est satisfait à la finalité.

Quelles sont les expériences qui vous ont le plus marquées et pourquoi ?

O.B : Le salon de l’auto pour Total était vraiment une bonne expérience. Être dans les premiers à utiliser la réalité virtuelle, c’est réellement une super expérience.

 


 

En parallèle de son activité, Olivier Benghezal est également le président d’une association : Entre Ciel & Mer.

Entre Ciel & Mer : qu’est-ce que c’est exactement ?

O.B : Notre objectif est d’accompagner des femmes post cancer à reprendre la barre de leur vie. Christine, la fondatrice, a eu un cancer du sein et, avec la voile, a pu se remettre en mouvement et redémarrer. L’analogie avec la mer est évidente.

Comment se déroulent les séjours ?

O.B : Durant 3 jours, 5 femmes sont réunies sur un bateau avec un accompagnement de Christine qui est coach certifiée. Le but est qu’elles lâchent prise, elles ont passé une tempête, elles viennent en mer reprendre la barre de leur vie et redémarrent vers une nouvelle aventure, un nouveau cap. Au départ, l’association était pour les femmes post cancers du sein, mais nous l’ouvrons peu à peu à d’autres types de cancers et pourquoi pas aux hommes.

Nous avons trois points de départ, Toulon, Sète et Lorient, notre ambition pour 2023 : accompagnées 50 femmes pour leur permettre un nouveau départ.

Nous sommes agréés par la Fédération Française de Voile ce qui fait qu’on peut même émettre des licences de voiles.

Actuellement, nous formons 2 nouvelles coachs, anciennes participantes qui nous ont rejoints pour partager cette aventure avec nous.

Pour 2023, nous sommes toujours à la recherche de fond. Les dons sont déductibles des impôts sur le revenu (66 % pour les particuliers et 60 % pour les entreprises).

 

Merci à vous Olivier Benghezal pour votre temps !

Et vous ? La cause de Entre Ciel & Mer vous touche ? Vous souhaitez faire un don* ?

N’hésitez pas et rendez-vous directement ici  !

*Les dons sont déductibles des impôts sur le revenu

(66 % pour les particuliers et 60% pour les entreprises)